De bonne heure, nous prenons le bus depuis Playa del Carmen jusqu’à Chetumal (5 heures de route), ville à la frontière entre le Mexique et le Bélize. De là, il nous faut prendre un bus pour traverser la frontière. Ce passage se fait relativement rapidement, nous nous faisons simplement délester de deux pommes et deux citrons pour des raisons sanitaires, puis d’une fameuse taxe de sortie mexicaine pour des raisons obscures. Taxe pour laquelle nous avons demandé un reçu, demande qui n’avait pas l’air recevable…
Le Bélize, en bref
Au sud du Mexique et à l’Est du Guatemala, le Bélize est un tout petit pays d’Amérique Centrale. Contrairement à ce que nous pensions sa capitale n’est pas Bélize City qui est pourtant la plus grosse ville du pays, mais Belmopan avec 16 000 habitants (non nous n’avons pas oublié de « 0 » dans le nombre d’habitants). Le pays est indépendant des britanniques depuis 1981 mais la reine est toujours sur les billets de dollars bélizéens ainsi que sur les pièces; elle a d’ailleurs le rôle de « chef d’état ». Le pays compte moins de 350 000 habitants et il s’agit pour nous du royaume de la quiétude (sauf peut-être à Bélize City que nous ne connaissons pas). La langue officiel est l’anglais ou anglais créole même si nous croisons de nombreuses personnes qui parlent espagnol. Le pays est connu pour ses sites de plongée de classe mondiale (youpi! ) et pour le fameux trou bleu, curiosité géologique sous-marine: on a tous vu des photos sur internet du trou bleu!
Le début de notre séjour
Arrivés à Corozal en début d’après midi, nous savons que nous devons prendre un bateau pour aller à Sarteneja. Malheureusement, il n’y a qu’un bateau par jour et il est à 7 heures du matin! Cela n’a pas vraiment d’importance car en passant la frontière nous nous sommes mis à l’heure bélizéene, c’est à dire qu’il ne faut pas aller trop vite. Nous nous posons donc avec nos sacs près du port bien décidés à ne rien faire. Sans vouloir paraître prétentieux, nous pensons avoir été excellents sur le « ne rien faire », même si cette activité est assez favorable lorsqu’il y a la mer et un bon soleil. Nous n’avons néanmoins pas pu nous empêcher de lancer l’activité « aller chercher une glace ». L’après-midi nous discutons avec les bélizéens et américains qui passent par le port et terminons la soirée en profitant d’un barbecue et d’un coucher de soleil.
Le lendemain matin, nous sommes à 6h20 au port pour embarquer vers Sarteneja. Le bateau ultra rapide nous débarque une demi-heure plus tard. Nous arrivons dans un village de pêcheurs et c’est notre hôte qui vient nous chercher en calèche…Gé-nial! En plus il nous manquait ce moyen de transport durant notre voyage. Nathalie, une suissesse arrivée au Bélize il y a plus de 10 ans nous accueille dans son havre de paix et nous prépare le café Bélizéen. Le bungalow qu’elle nous donne a du charme, est bien équipé et dispose d’une terrasse avec des hamacs (le luxe pour pas très cher). Ajoutons aussi qu’elle a un jardin avec des arbres fruitiers dans lesquels on peut naturellement se servir; nous découvrons un nouveau fruit : le sapoté qui a un goût assez fin de poire caramélisé, un délice !
Le village est à taille humaine et nous permet de rencontrer les habitants, nous garderons en mémoire le petit restaurant (enfin, en le voyant on ne pouvait pas vraiment dire que c’est un restaurant) dans lequel un couple super gentil nous a accueilli plusieurs fois. Nous avons également rencontré Claudia qui travaille au département de conservation du littoral et qui a pris de son temps pour nous expliquer son action et même nous emmener faire l’une de ses « patrouilles » en bateau: inspection des filets de pêches et petits coups d’oeil sur la côte et les mangroves.
Pour la première fois, nous avons rencontré des mennonites qui sont assez présents dans la région et qui cultivent pour vendre leurs récoltes (explications ici). Ils sont vêtus d’une façon bien particulière qui les rend facilement reconnaissables.
Sarteneja est une ville paisible, colorée et où le temps n’a plus vraiment d’importance. La mer est calme, le soleil est bien souvent au rendez-vous. Allez, on va quand même trouver un point négatif, on s’est clairement fait manger par les moustiques
Informations pratiques |
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Les moyens de transport Pour aller de Corozal à Sarteneja, il existe l'option du bus (5 heures) mais elle semble assez éprouvante, le bateau est un peu plus cher mais bien sympa et très rapide (30 minutes). Contrairement à ce qui est indiqué dans les guides ou sur internet, il n'y a qu'un seul bateau par jour et il part à 7h tapante. Le coût du bateau est de 25 dollars bélizéen soit environ 12 euros. L'auberge de Sarteneja dans laquelle nous sommes allés nous a proposé un bungalow très sympa, voici l'adresse de son site internet Taxe de sortie du Mexique : 323 pesos mexicains ou 25 USD. |