Depuis les déserts de sel d’Uyuni, nous rejoignons la ville de Potosi. Perchée à une altitude d’un peu plus de 4000 mètres, il s’agit de la deuxième ville la plus haute du monde! Son histoire est particulière, il fut découvert au 16e siècle que les sols regorgeaient d’argent, cette manne fut exploitée par les espagnols et profitèrent aux européens. La ville était littéralement assise sur une montagne d’argent. D’ailleurs l’expression de Don Quichotte ne trompe pas: notre expression « c’est le Pérou » a son équivalent espagnol : « Vale un Potosi » (« ça vaut un Potosi »)
Potosi se développa très rapidement mais les ressources s’y épuisèrent peu à peu et le déclin de la ville s’en suivit.
Aujourd’hui quelques mines subsistent mais l’activité est limitée. Il est possible d’aller visiter les mines et de voir les mineurs travailler (attention, les conditions peuvent y être dangereuses). Notre choix personnel fut de ne pas visiter les mines car nous avons pensé qu’il y avait un certain voyeurisme et énormément de touristes s’y rendent. Clairement, nous pensons qu’il y a surement des choses à voir et à apprendre; chacun prendra sa propre décision.
Nous avons tout de même visité les marchés de la ville et son centre historique qui valent le détour.
La suite de notre périple nous emmène à Sucre: la « ville blanche » est la capitale administrative de la Bolivie. C’est pour beaucoup la plus belle ville du pays et nous n’allons certainement pas vous dire le contraire. Des bâtiments coloniaux, des parcs et l’on ressent la douceur de vivre, le calme et la sérénité. Nous y avons pris un peu de temps pour nous reposer. Le soleil fut bien sûr de la partie et propice à la flânerie. Nous avons abusé du « mercado central » et de ses fruits.