Basés à Quito, nous avons décidé d’en découdre avec un ancien volcan : le Rucu Pichincha. Grand gaillard de 4700 mètres, son ascension est facilitée par un téléphérique qui vous amène jusqu’à 4000 mètres. Arrivés là, une randonnée de 5 heures vous attend. Nous avions passés 4 jours à Quito, de quoi bien nous acclimater à l’altitude.
Le début de la randonnée est assez simple et offre une vue imprenable sur Quito. Il ne fait bizarrement pas très froid à cette altitude, le polaire suffit. La végétation n’est évidemment pas la même qu’en bas et les nuages se font de plus en plus proches.
Après 3 heures de marche, nous sentons que l’oxygène commence à se raréfier et physiquement nous prenons un coup. Nous devons dès lors nous arrêter toutes les deux minutes pour reprendre notre souffle; l’endroit est assez pentu. Parfois, nous en venons même à faire un peu d’escalade mais rien de bien méchant.
Bientôt, la vision du sommet nous met du baume au coeur. A l’arrivée, nous sommes récompensés par la présence d’oiseaux dont nous ne connaissons pas encore le nom. La vue est époustouflante mais nous restons peu de temps car nous sentons que l’altitude nous affecte et Aurore grelotte.
Vous pouvez toujours regarder les photos depuis votre siège mais le mieux est encore de tenter l’ascension
Informations pratiques |
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Aller au Pichincha Taxi depuis Quito : 4-5 USD Téléphérique A/R: 8,5 USD Le téléphérique de Quito ouvre à 8h et le plus tôt sur place est le mieux! Nous avons randonné tranquillement : 3h00 pour la montée 1h30 pour la descente. Se rendre en altitude n'est pas à prendre à la légère, vous pouvez souffrir d'un mal aigu des montagnes (nous savons de quoi nous parlons). Une fois acclimaté à Quito, si vous tentez l'ascension, une bonne idée est surement de s'acclimater à la montée et à la descente au niveau des 4000 mètres |
C’est vrai que vos photos donnent envie de faire l’ascension 😉
Pour info, je pense que vos « oiseaux inconnus » sont des Curiquingue, oiseaux sacrés pour les Incas. Les Empereurs incas utilisaient des plumes de ces oiseaux pour orner leurs parures…
Oui c’est ça ! Vous êtes trop forts les copains, merci!
Guillaume
Coucou ! Votre récit m’a donné envie de faire cette ascension, super blog ! Mais du coup j’ai juste une petite question : Pas besoin de guide pour cette rando ? C’est bien tracé ? Je voyage seule alors je veux m’assurer que je risque rien, bien que je sois habituée à la montagne !!
Merci !
J’ai eu l’occasion de monter deux fois sur le Ruccu Pichincha que je que je qualifierai de randonnée en montagne exigeante (j’attribuerai le degré de difficulté de randonnée T3 selon les critères du CAS, Club Alpin Suisse). J’ai chaque fois beaucoup de plaisir de marcher (ou courir) depuis l’arrivée du téléphérique (qui part depuis la région de Quito nord), à environ 4’000 mètres d’altitude, en direction du sommet. Je recommannde cette rando après vous être acclimaté pendant au moins 5 jours à Quito et de démarrer la marche tout en douceur en profitant tout au début de la vue sur Quito. Si vous ne connaissez pas encore la région, je conseille d’aller avec un accompagnateur en montagne lors de votre première » ascension » de ce volcan éteint. Lors des fois suivantes, vous pouvez vous rendre par groupe de deux sur le sommet. Je déconseille d’aller tout seul et par brouillard qui est assez fréquent lorsque nous nous approchons du sommet (quelques randonneurs étrangers se sont déjà perdus).
Merci Patrick pour ce commentaire utile et éclairé
Bonjour Patrick, merci pour ces informations!